lundi 9 juillet 2012

Premier certificat de plongée fait

Youpie, après toutes nos mésaventures, nous avons enfin fait notre premier certificat: l'Open Water. Il nous permet d'aller par nos propres moyen plonger jusqu'à une profondeur de 18m. Maintenant, nous avons encore à faire l'advanced qui est le premier niveau du padi et nous permet de plonger jusqu'à 30 mètre.

L'Ogre ne semble pas entièrement satisfait du cours et sur certains points, je suis assez d'accord avec lui. Nous sommes sensés pouvoir être autonome à la fin de ce cours. Je ne suis pas vraiment sure que cela soit très responsable de le considérer. Ce cours a manqué pas mal d'explication sur la préparation des plongées. Je ne parles pas de comment s'équiper mais de comment préparer: combien remplir la bouteille, le temps entre deux plongées dans la même journée, le genre de petits détails qui fait parti de la sécurité.

Pendant ce cours, nous avons eu une première séance en piscine: enlever le détendeur, prendre le tuba, enlever le détendeur prendre l'auxiliaire de votre "buddy", enlever l'eau du masque, remettre son masque s'il fout le camp. Bref, pleins de petites choses très utiles. Puis, nous avons été plongé dans l'océan. Petite digression, même en combi, en hiver, l'océan, c'est froid, 17°C. Nous avons à nouveau pratiqué uniquement les gestes de bases. Ce fut très très court, la plongée du samedi car le soleil se couchait déjà.

Et vient le dimanche, nous avons été plongés à Nelson Bay. De nouveau première plongée, geste de base, exercice du sens de l'orientation. Votre meilleur ami est votre boussole. Ce jour là trois plongées en trois points différents, pratiquer majoritairement les gestes de bases. Seule la dernière était ce que le moniteur appelle une "social dive", on a nagé et observé les poissons, on a même vu un hippocampe, ce qui semble assez rare dans cette région. Non ce n'est pas une photo du notre.

Bref, mon reproche est que je ne me sens pas réellement prête à aller plonger toute seule, ce qui est normalement le but. L'Ogre lui reproche en plus qu'on aie fait que des exercices pendant les plongées à part la dernière. Je ne sais pas vraiment à quoi il s'attendait en fait.

Normalement, on devrait en apprendre plus pour l'advanced, mais on le fait avec le même moniteur, donc j'ai l'impression que le côté préparation va repasser à la trappe et se concentrer sur des gestes non encore pratiqué et certaines expérience de plongée. Par là j'entends, plonger profond, plonger porter par le courant, plonger de nuit et il y en a d'autres. Bref pour cette première partie nous avons fait 4 plongées, ils nous en restent 6 à faire.

Je suis assez impatiente, à part pour la plongée en haut profonde. J'ai eu énormément de peine à égaliser la pression dans mes oreilles. Je pense que cela doit être majoritairement du au fait que j'avais un léger rhume. Croisons les doigts.

P.S. La photo ce n'est pas moi, mais j'avais à peu près le même équipement, à part un tuba jaune fluo.

mercredi 4 juillet 2012

WIP Wednesday, semaine 3

Et j'ai failli oublié!


Alors cette semaine, aucun travail sur le cardigan, mais une belle avancée sur la couverture de vaguelette.


Et j'ai commencé donc un nouveau projet mobile, le scarf-hoodie de Isolda. Je croise les doigts pour avoir assez de laine.


Comme vous pouvez le deviner, je pense qu'il va se passer un certain temps avant que vous ne voyez un post pour le vendredi, c'est fini...

The Way

Il y avait Saint-Jacques, La Mecque comme film sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, il y a maintenant aussi The Way.

Ce dernier est un film américain d'Emilio Estevez avec pour acteur principal Martin Sheen et pour la petit info, père du réalisateur et de Charlie Sheen. Les deux films jouent sur la frontière du rire et des larmes. Autant le premier est plus drôle que triste, avec Muriel Robin et Jean-Pierre Daroussin, on pouvait si attendre. Celui-ci tire plus sur la corde sensible avec des petites touches d'humour.

L'histoire: Tom Avery est ophtalmologue, veuf et dans une relation distante avec son fils qui parcourt le monde. Tout change, un jour sur un parcours de golfe quand un gendarme lui annonce au téléphone que son fils est mort lors de son premier jour sur le chemin de Compostelle. Ce qui devait être un voyage pour récupérer la dépouille de son fils se transforme en un pèlerinage pour communier avec ce dernier.

Au cours de ce voyage, il fera des connaissances, qui le changeront et qu'il changera. Comme dit le moto du film:

life is to big to walk it alone

Deuxième film que je vois sur le sujet. J'ai aussi lu quand je visitais les pyrénées le Pélerin de Compostelle de Paulo Coelho. Que dire, cela fait envie, l'endroit est magnifique, l'importance semble toucher même les moins religieux. C'est deux voir trois mois où tout une vie est mise de côté pour être revue, pour se tourner sur ce qu'on est vraiment. Ceci est brillamment illustré par les trois récits que j'ai vus ou lu. Mais comme beaucoup de chose, ceci restera sûrement de la fiction, mais sait-on jamais, je suis bien venue vivre en Australie.