mercredi 27 octobre 2010

Because I deserve it...

Non, je ne me mets pas à écrire en anglais, juste l'expression de pourquoi j'ai tricoté quelques choses que je ne pense jamais utilisé. Jean-Pierre disait que de temps en temps au milieu d'un gros projet, on avait besoin de faire quelques choses de rapide et simple. Et c'est tellement vrai...

Je suis arrivée en Australie avec uniquement deux laines, j'ai fini le projet en cours, le whisper cardigan. Mais depuis, tout ce que je commence finit défait. J'ai déjà commencé deux fois ma tunique style empire, commencé 4 cardigans pour bébé sans en être satisfaite. J'avais besoin de quelques choses qui se termine!

C'est déjà à moitié fait.



Modèle: Wine and Roses Mitts by JoLene M. Treace dans Interweave Knits, Winter 2006
Laine: JaggerSpun Zephyr Wool-Silk 2/18
Aiguilles: 2.5 mm KnitPicks Nickel, 80cm
Echantillon: 15 mailles pour 21 rangs


Mon échantillon ne correspondait pas exactement, mais je l'avais fait à plat alors que le tricot était en rond. En général, je tricote plus serré en rond. Je me suis donc lancée, surtout qu'un peu trop grand ne dérangerait sûrement pas: j'ai de grande paluche.

Ce fut un régal à tricoter et j'aime tellement la première que je me dis qu'il y a même peut-être moyen que je les mette de temps en temps. J'ai du agrandir le pouce, parce qu'autrement c'était vraiment trop petit.

Je pensais que cela me prendrait plus de temps pour faire la première, mais une journée et elle était terminée. Pour la seconde, je pense que je devrais la finir cette semaine... mais je serais sûrement moins rapide...

dimanche 24 octobre 2010

Premiers essais de filage

J'ai mon premier bout de fil!!!

Il m'en aura fallu du temps... Je ne file pas correctement, mais j'ai mon premier bout de fil. Reprenons au début de l'histoire. Il y a deux mois j'ai rejoint le Stitch'n'Bitch de Newcastle. On se rencontre toutes les semaines le lundi soir  au Wests de Mayfield pour tricoter et papoter. C'est très sympa.

Jen, l'initiatrice de ce petit rendez-vous est une accro du fil et sous toutes ses formes, de la laine pure, à la laine filée et la laine tissées. En clair, elle file, elle tricote et elle coud. Et bien sûr tout cela à merveilles. Elle a aussi un stock, qui me parait inépuisable de matériel et de matières premières. Bref son mari à quand même mis un véto sur son achat de roue à filer. Mais voilà, elle en avait une prêtée chez des amies et celles-ci voulaient la lui rendre. Plus de roue à la maison où allait donc aller cette roue sans domicile fixe? Elle a atterri dans mon salon, il y a deux semaines.



L'Ogre ne peut rien dire parce que c'est un bel objet en bois... Mais jusqu'à aujourd'hui, j'ai été incapable de filer le moindre petit bout de la laine que m'a donnée Jen pour m'exercer, une très belle et très douce laine mérino. Elle est de couleur très variée, je me demande ce que cela donnera quand/si j'arrive à la filer entièrement


En tout cas les débuts sont laborieux. Je passe mon temps à serrer/déserrer ce qui tient la bobine (la partie en bois claire). Si c'est trop serré, le fil ne se tord pas, si ce n'est pas assez serré, le fil ne va pas s'enrouler autour de la bobine. Donc contrairement à ce qu'on peut voir sur des vidéos youtube, le processus est loin d'être continu. Je tors le fil, je resserre, enroule le fil, déserre, tors le fil, etc. C'est un peu comme un spindle mais en nettement plus encombrant et plus facile quand même.

Mais j'adore et le résultat à l'air sympa... je m'enthousiasme peut-être un peu vite, mais mieux vaut cela que l'inverse...

jeudi 14 octobre 2010

Valdemar, encore...

En Europe, les éditions Milady ont commencé à rééditer la saga de Valdemar. Je l'ai quittée avant d'avoir pu les racheter tous et surtout les relire tous. J'ai donc continué à les lire en arrivant ici et cette fois en anglais. Toujours aussi bien, 4 jours pour lire cet tome: Winds of fate.

Winds of fate est centré sur Elspeth, l'héritière qu'on a pu déjà découvrir dans la trilogie des flèches. Elle est devenue tout ce que pouvait espéré une mère reine: un esprit brillant, une excellente guerrière et une dévotion à son peuple sans faille. Valdemar est sous le coup de la grave menace d'Ancar, la solution est de ramener la magie dans le royaume et c'est à Elspeth de trouver le mage qui éduquera tout ce petit monde. Et comme madame se devait d'avoir tous les talents, elle a bien entendu le potentiel de devenir un très puissant mage. Mis à part ce coté d'Elspeth qui est la démonstration du gros bill en jeu de role, j'ai aimé le livre, le fait qu'un chapitre sur deux soir sur Elspeth et l'autre sur Darkwind (aussi un exemple de gros billisme). Je pense que c'est une des raisons pourquoi j'ai  lu si rapidement. On lit plus vite pour revenir à l'autre histoire.

Comme on le comprendras aisément au brouillis qu'est le paragraphe précédent, j'ai aimé l'histoire, les caractères secondaires sont attachants et intéressants. J'avoue que les deux personnages principaux eux ont le défaut d'être trop des héros, parfaits jusqu'à leur faiblesse qui sont quand même des forces... Bref, c'est un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir...

Allez le résumé des pages françaises de la science fiction.

Ballotée par les vents du destin, Elspeth, héritière du trône de Valdemar, cherche désespérément un mage capable de s'opposer aux puissances noires qui menacent son pays.

Au centre des terres interdites du clan des K'Sheyna, elle découvre un univers vieux de plusieurs millénaires, jadis contaminé par une catastrophe surnaturelle. Des races étranges issues des légendes, griffons mages, lézards humanoïdes, guerriers mages y luttent contre des monstres assoiffés de sang et de pouvoir, avide de s'emparer de toute magie pour renforcer la leur. Car près des terres des K'Sheyna règne Mornelithe Tuefaucons le bien nommé, immortel enfant du changement, mélange d'homme et de lynx, qui développe sa puissance comme un chancre malsain, guettant la moindre faiblesse des adeptes du clan, se repaissant de plaisir et de sang.

Prise dans cette guerre, Elspeth va devoir trouver sa propre voie, aidée par une femme fauve, altérée génétiquement par Mornelithe et dont elle ne sait si on peut lui faire confiance, par un guerrier k'sheyna qui a renié ses pouvoirs d'adepte mage, et par des puissances surnaturelles déléguées par les Dieux.

lundi 11 octobre 2010

The city and the city

The city and the de city de China Miéville.

Que pourrais-je dire d'autre que courez le lire! J'ai entendu parler de ce livre sur le blog d'un ami: Thias. Il a toujours des lectures intéressantes. Souvent des bouquins que je ne choisirais pas si je les voyais dans une présentoir, mais ses articles me donne quasiment toujours envie de les lire.

Quand j'ai lu son article sur the city and the city, j'ai tout de suite voulu le lire. Parce que premièrement comme d'habitude sa critique était excellente et donnait envie de le lire et deuxièmement parce que j'avais déjà lu un livre de China Miéville: Les scarifiés, un livre que j'avais beaucoup aimé même si le début de la lecture était laborieux.

Celui-ci, alors que je l'ai lu en anglais et pas en français comme l'autre, est d'une lecture plus facile, même s'il devient impossible de ne s'arrêter de lire que quand on a passé la moitié. J'ai pris deux semaines et demie pour les 150 premières pages, une après-midi pour lire les 170 dernières. Pareil pour les scarifiés, mais pour les scarifiés, j'ai du batailler pour arriver à la moitié. C'est aussi un pavé de plus de 500 pages...

Dans The city and the city, nous ne sommes pas dans un monde fantasy qu'a imaginé China Miéville mais dans une réalité de tous les jours avec une pointe d'étrangeté. Comment décrire autrement ces deux villes qui vivent dans le même espace et temps, mais qui ne se voient pas, ne veulent pas se voir. On pourrait comparer ces deux villes à Berlin-est et Berlin-ouest pendant la guerre froide pour la politique, mais au lieu d'être voisine, ils sont dans des espaces-temps alternatifs. L'autre grande différence est que ce roman reste un roman d'enquête et une enquête passionnante. Je n'en dirais pas plus, cela pourrait en gâcher la lecture. Le résumé chez Panacmillan, il n'est malheureusement pas encore sorti en français.

mardi 5 octobre 2010

Week end à Nelson Bay


Le premier mai est ici le 4 octobre, bref la fête du travail qu'on fête en ne travaillant pas. L'Ogre et moi avons décidé d'aller explorer les environs le temps d'un week end, direction Nelson Bay, connu pour ces dauphins.

On a vu les dauphins, même depuis la plage, mais on a aussi vu des baleines, des kangourous et des phoques. Pour les animaux maritimes, on a quand même du prendre le bateau (excepté les dauphins). On a choisi une compagnie ecofriendly et le bateau était un magnifique catamaran. Froussarde, j'ai pris la pastille contre le mal de mer, l'Ogre non. Résultat une Noisette se fendant la poire sur la grosse houle et un Ogre ressemblant au cachet qu'il n'avait pas voulu prendre. Mais il est resté fort :-p

La ballade en mer a été fantastiques, on a vu les baleines, pas photographiée, ca tanguait fort, les phoques et les dauphins et rencontré un capitaine breton du nom de Yves très sympa.

On a aussi traversé le parc Tomaree, nom aborigène de la colline sud qui borde l'entrée de la baie. Très sympa, le sol un mélange de sable et de terre meuble, ca rendait les montées sportives. On a terminé en longeant un golf où on a vu des kangourous et les hasards on fait qu'à la sortie du parc nous soyons arrivés par hasard exactement en face de notre Bed and Breakfast, Bobby's B&B. Je ne peux que recommander, Bobby est une dame adorable aux petits soins pour vous même si elle radote un peu. J'en profite de faire aussi la pub de notre croisière sur la baie: Imagine cruise. Les gens sont adorables, prévenants et surtout s'ils vous conseillent de prendre la tablette, prenez là!

Plus de photo par ici.